mardi 7 avril 2015

Fiche d'analyse de site web - Asia for educators

Fiche d’analyse de site web
Asia for educators. [En ligne] URL : <http://afe.easia.columbia.edu> Consulté le 21 mars 2015

URL et titre ou Description du site : Le titre du site web à analyser est «Asia for educators» et son URL est : http://afe.easia.columbia.edu. Il s’agit d’un site web mit sur pied par l’université Columbia dans le but de promouvoir de l’information pertinente quant aux civilisations d’Asie, que ce soit par rapport à la culture, à la géographie, la littérature ou encore à l’art. Ils procèdent de plusieurs façons, c’est-à-dire qu’on peut soit se fier à une ligne du temps, ou encore à des cartes et encore à bien d’autres possibilités. Cela permet à ce que tous les usagers puissent profiter d’un enrichissement répondant à leurs besoins, par exemples avec des cartes à l’appui, ou en offrant une diversité de sources.

Date de la mise en ligne initiale et de dernière modification ; date de visite : Un point négatif concerne la date de mise en ligne qui est introuvable en plus de la date de modification. Quant à la date de visite, ce fut le 21 mars 2015.

Auteur(s) : la multiplicité d’acteurs rend impossible de distinguer un ou quelques auteurs précisément étant donné que le site sert principalement à renvoyer sur des pages plus spécialisées. Par contre, celles-ci ont des professeurs-auteurs distingués tels que Morris Rossabi qui est  Professeur de l’histoire chinoise et de l’Asie interne à l’Université de New York et également un professeur adjoint à l’Université de Columbia. Cet auteur apparait lorsqu’on est renvoyé sur la page spécialisée de l’histoire des Mongoles.

Editeur ou Sponsor : Il existe beaucoup de soutient tel que : NCTA ou encore le magazine «Education about Asia», les «Children’s Museums Asia Series» au TCSOL: Teaching Chinese to Speakers of Other Languages. Le tout est pour enrichir le contenu du site et démontrer le sérieux des informations soutenues.

Facilité d’usage : le site internet est très facile d’usage. Déjà, lorsque nous ouvrons la page principale, une multitude de titres écrits en gros caractère nous permettent d’orienter notre recherche. De plus, ils se succèdent selon des champs d’intérêts divers, tels que la géographie, l’art ou encore, la religion. Ensuite, juste en dessous est indiqué «Resources by Time Period», ce qui implique une recherche selon la ligne du temps, donc de l’époque concernée. Après la ligne du temps apparait les gros dossiers, donc les «Teaching Modules», qui nous permet de s’informer sur un sujet précis. On voit bien, avec toutes ces possibilités de recherche, que le site facilite la recherche selon les besoins de l’usager qui est soit intéressé par un domaine, encore une fois, comme la géographie, ou par une période du temps et le tout peut soit être de l’information sur un sujet précis, ou une mise en comparaison des informations. 

Niveau d’usage : Tous les niveaux sont visés étant donné la simplicité du site qui permet soit une recherche sur un sujet approfondis, ou encore un aperçu général d’une région, ou encore d’une époque.

Documentation/Instructions : Non, ce qui est principalement un aspect négatif du site étant donné les multiples possibilités d’usage. Il revient à l’utilisateur de chercher par lui-même.

Résumé /Description et champ de la structure et du contenu du site :

Comme nous l’avons vu plus haut, il s’agit d’un site mit sur pied par l’Université Columbia qui sert à documenter la culture asiatique pour quiconque si intéresse. Nous aborderons d’abord la structure de la page principale puis nous nous intéresserons ensuite au contenu.
             Dès qu’on arrive sur le site, on se fait accueillir par le titre «Asia for Educators» écrit en majuscule et en caractère gras avec une légère description de sa fonction en dessous. Déjà, l’usager a une idée de ce qu’il devrait être en mesure de trouver comme information. Juste en dessous se trouve deux options encadrées l’une à côté de l’autre selon la fonction d’être soit un Professeurs ou un étudiant. De plus, cet encadré indique ce qu’on y trouvera une fois la page ouverte, par exemple, à des mises en ligne de vidéos conférences de cours. Suite à ces deux possibilités, on trouve une multiplicité de thèmes pour orienter la recherche qui reviennent à ce qu’y a été cité plus haut, donc la géographie, les arts, l’art à travers le langage, la religion, puis en dessous l’insigne «World History» en plus d’une bande du temps nous indique qu’il est question de notions en fonction de l’époque. Ensuite, dans des encadrés apparait la possibilité de choisir d’autres façons de chercher de l’information, par exemple, soit avec des ressources premières ou encore des vidéos. La page se termine sur les dossiers plus précis tels que la dynastie des Song en Chine, ou encore «Les Mongols à travers l’histoire du monde».  L’avantage d’une telle présentation est qu’il est facile de chercher les encadrés qui intéresse l’utilisateur car les titres sont accompagnés d’une légère description, ce qui est intéressant car nous avons une idée de ce que nous trouverons en cliquant sur l’onglet. En plus, les titres sont suivis d’un encadré avec une photo représentant également ce qu’on y trouvera. Pour reprendre l’exemple de l’onglet «géographie», nous trouvons une carte juste en dessous. Cet assemblage entre titres et représentations photographiques rend le site non seulement interactif, mais également plus simple à comprendre.
            En ce qui concerne le contenu, la page principale n’en présente par réellement, il faut d’abord cliquer sur l’onglet qui nous intéresse pour continuer sa recherche sur un site affilié à «Asia for Educators», mais qui est, la plupart du temps, du contenu pertinent comme lorsque nous arrivons sur la page de la dynastie des Song en Chine qui dès la présentation, on y retrouve des cartes montrant à quoi ressemblait géographiquement cette dynastie.

Analyse/Évaluation du site:

Un point fort du site internet reste qu’il est clair dans la présentation. L’usager est de suite au courant des sujets du site avec une possibilité de connaître d’où provient l’initiative. Ce qui contribue à cette clarté est la diversité des possibilités sur l’exécution d’une recherche. Nous pensons encore aux divers critères qui peuvent convenir à diverses personnes selon le sujet (arts-religion-géographie) ou encore l’époque ce qui permet un enrichissement ciblé ou encore une mise en comparaisons des régions de l’AESE. Par exemple, si un interlocuteur s’intéresse à l’année 1000 av. J.-C., il n’a qu’à choisir, sur la bande du temps, l’époque désirée, et il aboutit sur une page où on retrouve toutes la documentation concernant cette époque sur la plupart des pays d’Asie. Autrement, un second aspect qui contribue à la qualité du site est l’interactivité du contenu. En effet, nous pensons aux multiples cartes, comme celle de la dynastie de Song en Chine, qui en fait est une carte représentant cette dynastie à travers le temps, donc tout dépendamment de l’époque, les frontières de la dynastie se modifient. Le plus enrichissant consiste toutefois à la mise en ligne de vidéos conférences des professeurs de l’université Columbia, ce qui permet à l’usager de trouver de l’information pertinente, mais également de suivre même quelques cours donnés par des professeurs de renom tels que : Gerald L. Curtis qui nous parle l’Empereur japonais avant la Seconde Guerre mondiale. De plus, comme ce n’est pas l’œuvre d’une seule personne, nous obtenons réellement de l’information pertinente et apportée par un professionnel du sujet. Un autre apport du site consiste en la présence de sources primaires. En effet, dans l’un des onglets de présentation, nous apercevons «Primary Sources». La présence de ces sources est utile à plusieurs points de vue. D’abord, le sujet étudié peut être vérifié à partir des sources primaires et donc l’utilisateur n’a pas constamment à passer par un traitement de cette source qui pourrait impliqué un biais. On pense par exemple aux annales de Confucius datant du V et VIe siècle. De plus, avec la mise en ligne de sources primaires, on donne accès à des sources qui autrement sont très difficiles à trouver car il s’agit principalement de vieux textes écrits en d’autres langues, dans ce cas-ci nous pensons par exemple au chinois. Finalement, les sources primaires permettent à l’usager d’exécuter une comparaison entre l’œuvre principale et le traitement qu’un professeur peut en faire où s’ensuit parfois un biais.
            Un aspect négatif consisterait principalement au format du site. Il s’agit du fait qu’en choisissant un onglet, on se fait renvoyer sur une autre page web et au final, on termine avec une multitude de pages ouvertes et il devient facile, à ce moment, de se perdre dans le surplus d’information.
           
Effectivité/Efficacité globale en tant que source primaire et/ou source secondaire :

            L’efficacité du site est à peu près complète pour des raisons déjà explicitées plus haut. Nous repensons encore une fois aux multiples possibilités pour exécuter une recherche, mais la réelle valeur du site revient à son professionnalisme. En effet, tous les sujets traités sont traités par des professeurs spécialisés dans le champ à l’étude. Par exemple, si nous faisons une recherche en optant pour l’onglet «religion», et ensuite avec «living in the Chinese cosmos», nous observons qu’un des professeurs ayant participé est Myron L. Cohen, soit un professeur en anthropologie, mais également le directeur de l’institut  «Weatherhead East Asian», donc une personne qualifiée pour traiter du sujet. Ensuite, lorsqu’on s’intéresse aux textes, nous obtenons souvent un approche historique qui se fie principalement aux dates et aux évènements et donc sont moins tentés par des biais et donc par le jugement. Nous pensons, à cet égard, au texte de Derk Bodde sur les idées de la Chine dans l’Ouest où il suit une ligne du temps quasi-parfaite. Finalement, la présence de sources primaires est encore un des points forts du site internet puisqu’elles permettent une réelle réflexion et comparaison du sujet. De plus, elles permettent de comprendre le monde tel qu’il était vécu à l’époque, c’est-à-dire de comprendre les relations culturelles, mais aussi politiques de l’Asie de l’est et du sud-est. C’est particulièrement vrai lorsqu’on s’intéresse par exemple à la source primaire concernant les écrits de Mao Zedong, ou encore des textes sur les femmes sous le maoïste. 

Recommanderiez-vous ce site à d’autres étudiants? Pourquoi oui et/ou pourquoi non ? (Donnez au moins trois arguments pour soutenir votre recommandation)

Je recommanderais sans hésiter ce site à d’autres étudiants. D’abord, il offre des connaissances générales pour quelqu’un ne connaissant pas l’histoire de l’Asie. Outre cela, il offre aussi des connaissances plus poussées pour quiconque voudrait approfondir ses connaissances, en allant par exemple chercher le contexte d’une époque, ou s’informer sur d’autres civilisations afin de procéder à une comparaison. De plus, en recommandant ce site comme une référence historique, je m’assure par le fait même une recommandation sérieuse. Je renvoi ici au fait que tous les articles écrits son de la main de professeurs spécialisés, comme il a déjà été mentionné. En recommandant ce site, j’offre aussi la possibilité de s’enrichir par divers biais, c’est-à-dire par un contenu interactif. En effet, la possibilité de visionner des vidéos, mais aussi des cartes, des peintures rend l’apprentissage de la culture asiatique très intéressante et très diverse.
Le seul bémol consiste en la dispersion de l’information. Malgré la facilité avec laquelle on peut la trouver, il n’en n’est pas moins qu’elle est très dispersée entre plusieurs sites internet reliés au site principal, ce qui fait en sorte que les pages ouvertes se multiplient et il devient difficile de se concentrer sur un seul aspect.
Malgré tout, ce site représente pour moi l’exemple parfait d’un site aux références sérieuses et qui permet un réel enrichissement concernant diverses matières et selon divers aspects, parce qu’étudier l’Asie consiste en l’étude d’une Asie aux multiples visages, avec plusieurs politiques, cultures, langues ou encore idéaux. 

Daphnée Warnet-Atlas
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