jeudi 23 avril 2015

Asie du Sud-Est : Le Japon et le fait colonial


WEILL Rany

Asie du Sud-Est : Le Japon et le fait colonial – les débats du temps post-colonial, des années 1950 à nos jours II

Dans cet éditorial du numéro 19 de la revue Cipango, les auteurs, Arnaud Nanta et Laurent Nespoulous, se penchent sur le temps postcolonial depuis 1945 et la défaite japonaise en Asie orientale.
La question centrale des deux auteurs consiste à savoir s’il est possible de dégager des caractéristiques communes, générales, de la période postcoloniale japonaise en Asie orientale ; leur thèse centrale étant que, comme la colonisation qui prit des formes variables selon les territoires, les situations postcoloniales présentent des caractéristiques différentes, malgré certains éléments similaires à bien des régions colonisées du fait d’une dynamique régionale commune et du contexte international pesant dans la région. 
Afin de développer cette thèse, les auteurs se posent trois questions fondamentales, auxquelles ils tentent de réponde de façon transversale : faisant usage de certains exemples détaillés (en particulier celui de Taiwan et des deux Corées) tout au long de cet éditorial, ils se basent sur différentes études historiographiques et politiques pour montrer les contradictions et les éléments communs de cette période postcoloniale dans la région d’Asie orientale.
Leur première pourrait être formulée ainsi : la mémoire du fait colonial et la relation avec l’ancien colonisateur sont-elles gérées de la même façon dans tous les territoires décolonisés ?
Dans les arguments qui soutiennent une diversité des situations, les auteurs montrent que le degré de dialogue avec le Japon diffère entre les territoires : tout d’abord du fait que certains territoires sont devenus indépendants et autonomes (la Corée, par exemple), et d’autres non (Taiwan) ; ou bien d’un contexte international déterminé (la Corée du Nord mise au ban de la communauté internationales, ce qui limite le niveau de dialogue avec le Japon, alliée des Etats-Unis).
En outre, les points de tensions et les revendications ne sont pas les mêmes. Dans le cas de la Corée, c’est la légalité des traités signés en 1910 qui est en cause. La question de la lecture historique de cette période de l’histoire fait question en Corée, mais également en Chine continentale (voire les différents incidents à l’ambassade japonaise de Pékin ces dernières années). A Taiwan, au contraire, on revendique une proximité avec le Japon, comme contre-position à l’arrivée des Chinois continentaux entre 1945 et 1949.
Malgré tout, on retrouve certains points communs entre les différents territoires à la période postcoloniale. D’abord, la réflexion autour de la mémoire du fait colonial est « bloquée » dans bien des endroits, à cause de différents facteurs : la violence des nouveaux conflits qui se développent un peu partout ; le manque d’indépendance de bien des territoires ; et les dictatures militaires dans certaines régions. Un autre élément commun est la relation inégale qui perdure entre l’ancienne puissance coloniale, le Japon, qui est la seule puissance régionale forte, et les anciens territoires colonisés (ce que reflète le déni de la responsabilité coloniale de la part du Japon jusqu’à aujourd’hui).

La deuxième question que semblent soulever les auteurs est celle des spécificités régionales du moment postcolonial en Asie orientale, plus complexe en comparaison à d’autres processus de colonisation, par exemple à la colonisation nord-africaine par l’Europe.
Le premier argument est le fait que toutes les luttes émancipatrices n’aboutissent pas à une indépendance, formelle ou de fait : se libérant du joug japonais, Taiwan revient à la Chine continentale, Sakhaline et les Kouriles à la Russie, les îles Micronésie aux Etats-Unis. Le manque d’indépendance de ces territoires, à l’inverse de l’Algérie autonome et souveraine, ampute leur capacité à négocier ou dialoguer avec l’ancien colonisateur, ainsi qu’à réfléchir de façon autonome sur les conséquences sociales et historiques de la période coloniale dans ces territoires.
Par ailleurs, il existe une espèce de « double colonisation » qui complexifie le processus de décolonisation : les territoires colonisés par le Japon passent aux mains européennes avant d’être « reformulés » (indépendance ou annexion nouvelle). La lutte indépendantiste étant double, les relations avec le colonisateur régional demeurent ambiguës ; d’autant plus que au contraire de l’Afrique du Nord où les puissances colonisatrices sont plusieurs, une seule puissance domine en Asie Orientale, ce qui rend difficile l’établissement d’un dialogue horizontal dans la région.
De plus, la colonisation est suivie d’un certain nombre de conflits ouverts, dus à divers facteurs (contexte international de Guerre Froide, conflits ethniques, etc.), qui sont autant, voire presque plus violents, que la période de colonisation. Les blessures socio-émotionnelles à panser sont donc plus nombreuses, et plus complexes, qu’en Afrique du Nord où de la post colonisation découle une certaine pacification.

Enfin, la dernière question à laquelle s’intéressent les auteurs porte sur le poids que revêt le processus de colonisation dans la formation des identités en Asie du Sud Est. Ils estiment que l’opposition à l’ancien colonisateur régional est plus ou moins déterminant selon les cas, et qu’il est un facteur parmi d’autres : ethnies, « originaires ou migrants », communistes/capitalistes… Les identités actuelles en Asie orientale seraient donc le résultat d’une histoire coloniale difficile, mais aussi de différentes guerres fratricides et parfois alimentés par des intérêts internationaux.  

Nicolas Teste


URL et titre ou Description du site : http://library.duke.edu/digitalcollections/gamble/about/
Sidney D. Gamble's Photographs
Biographie d'un photographe ainsi que l'histoire de la notoriété qu'ont connue ses photos grâce à sa fille.

Date de la mise en ligne initiale et de dernière modification ; date de visite :
La date de mise en ligne initiale n'est pas présente, mais il semblerait que cela soit vers le printemps 2007, grâce à plusieurs références qui s'arrêtent à 2007.
2013 est la dernière modification du site, car il s'agit des dates de plus vieilles exhibitions présentes sur le site.
Quant à la dernière visite, il est difficile de la définir correctement, mais les derniers commentaires présents sur le site remontent à 1 an.

Auteur(s) (et qualifications) :
L'auteur ne nous ait pas précisé, mais il s'agit d'un site venant d'une université, donc on peut supposer une connaissance approfondie du sujet

Editeur ou Sponsor :
Université de Duke

Facilité d’usage :
Faciles à trouver et claires, les informations sont bien rangées et répertoriées dans la table des matières à droite. Il est facile de s'y retrouver. Par contre, un niveau correct d'anglais est recommandé pour comprendre les informations présentes sur le site.

Niveau d’usage (nature de l’audience visée) :
Cela s'adresse à un public universitaire, car la vie de l'auteur n'est pas énormément approfondie, mais l'histoire de ses photos l'est beaucoup plus. La possibilité d'accéder à la collection complète de l'université peut aussi nous faire penser à cette hypothèse.

Documentation/Instructions : le site propose-t-il une documentation ou des instructions sur la manière d'utiliser le site?
L'utilisation du site n'est que très peu mise en avant. Il y juste une petite allusion concernant la possibilité d'accéder aux photos ainsi que de voir un documentaire dans le texte de présentation
 
Résumé /Description et champ de la structure et du contenu du site (il convient d’être précis, en utilisant au moins trois exemples d’organisation, texte, images, liens, etc.:

1er exemple → « About » qui est une brève biographie de l'auteur et l'histoire de ses photographies. Cette rubrique nous explique aussi comment l'Université de Duke s'est procurer les photographies de Sydney D. Gamble, ainsi que la méthode utilisée pour les digitaliser.
Enfin, cette rubrique expose les copyrights et la manière dont il faut s'y prendre pour pouvoir utiliser les photos du site.

2ème exemple → « Browse All », rubrique qui répertorie toutes les photos présentes sur le site avec la possibilité de faire un tri grâce à différentes rubriques (thème, lieu, titre...) mais aussi une barre de recherche est présente pour faire un tri manuellement.

3ème exemple → « Exhibits », cette rubrique recense les différentes expositions qui ont pour thème Sydney D. Gamble au travers le monde. On y retrouve les dates et les lieux des prochaines expositions.
Cette rubrique semble être mise à jour assez rarement, car beaucoup d'entre elles sont déjà passés. Et je pense qu'il faudrait mettre des liens vers des sites consacrés aux évènements pour que cela soit plus pertinent.

MAX 1500 SIGNES
 
Analyse/Evaluation du site (Donnez au moins trois exemples spécifiques de démonstration de la qualité et de l’étendue du domaine couvert ; pointez les forces, faibles, biais, éléments de pertinence) :

Le site de l'Université de Duke, me semble très intéressant déjà par son projet de base : donner la possibilité d'accéder à un nombre important de photographies d'époque (5,188) dans une très bonne qualité qui plus est. La présence des annotations et des légendes de l'auteur lui-même, permet aussi une analyse plus approfondie de ses images en tant qu'objet historique.
Par contre, la partie « about » me semble terriblement vide et sans grand intérêt. Nous n’avons qu'un début d'information, sans vraiment connaître tous les tenants et aboutissants du travail de Sydney D. Gamble. Le paragraphe sur la digitalisation des photographies est aussi long que celui sur l'histoire de l'auteur lui-même. J'aurai trouvé cela plus pertinent de conceptualiser son œuvre et ses livres, plutôt que de nous raconter l'histoire de sa fille qui n'a fait « que » aider son père à passer à la postériorité.
Enfin, je trouve que la partie sur les expositions devrait être plus complète, avec une possibilité d'accéder aux sites des expositions pour potentiellement pouvoir acheter facilement des tickets, ou obtenir de plus amples informations.

Effectivité/Efficacité globale en tant que source primaire et/ou source secondaire (donnez au moins trois exemples pour soutenir VOTRE argumentation) :

Je ne pense pas que ce site soit efficace en tant que source primaire, mais plutôt en tant que source secondaire. Le seul véritable intérêt qui se dégage de ce site est la possibilité d'accéder à un nombre très important de photographies, qui pourraient permettre d'appuyer un propos sur des situations en Chine.
La présence d'une chronologie précise de la vie du photographe dans la rubrique « Timeline » pourrait permettre de retracer une certaine chronologie de la Chine à travers un prisme très restreint.
Par contre, la présence d'une carte interactive qui pointe les lieux où ont été prises les photographies permettent d'appuyer un propos pour des sujets pouvant traiter de l'évolution du contraste entre les villes et les campagnes chinoises.

Recommanderiez-vous ce site à d’autres étudiants? Pourquoi oui et/ou pourquoi non ? (donnez au moins trois arguments pour soutenir votre recommandation) :

Je ne pense pas que je recommanderai ce site en premier lieu. Certes, il est intéressant pour se faire une idée globale de la Chine sur la période photographiée mais le manque d'éléments de contextualisation ne permet pas d'utiliser les photographies dans l'entièreté de leurs capacités. La photographie est un art évocateur qui peut permettre à l'historien d'appuyer très largement son propos, mais sans légende et sans contexte, un bon orateur peut faire dire n'importe quoi à une photographie.
Il s'agit d'un bon site de culture générale, mais il ne s'agit pas d'un bon site pour faire des recherches historiques. Le seul atout phare est que les photographies en très bonne qualité.

mercredi 22 avril 2015

Delaspre Jean Manuel
Analyse de site web :

URL et titre ou Description du site : 
 
http://www.virtualshanghai.net/
Virtual Shanghai

Date de la mise en ligne initiale et de dernière modification ; date de visite : 

Mise en ligne initiale : 2012
Dernière modification : lundi 20 avril 2015 à 18h24
Date de visite : mercredi 22 avril 2015


Auteur(s) (et qualifications) : 

Christian Henriot : directeur de projet
Gérald Foliot : administrateur système GIS et programmation web
Différents groupes avec des membres et des contributeurs (groupe de recherche permanent, groupe technique, groupe Shanghaï, groupe IPRAUS)


Editeur ou Sponsor : 
Hébergé par TGIR Huma-Num

Facilité d’usage :
 Le site est globalement facile à manier avec divers onglets et une mise en page relativement claire et bien fournie. Le site étant en anglais, cela peut constituer un frein pour les non-anglophones, bien que l’on puisse avoir accès à des outils de traduction.

Niveau d’usage (nature de l’audience visée) : 
Le site vise un large public avec en tout premier lieu les étudiants et chercheurs mais aussi de manière générale toute personne intéressée par ce sujet.

Documentation/Instructions :

La page d’accueil donne une explication sur la structure du site et ses contenus, de sorte que l’on a des indications pour une utilisation du site selon ses besoins et envies. Par ailleurs, l’onglet « conditions d’utilisation » donne des informations concernant les droits d’auteur, les aspects techniques, de sorte que l’utilisation du site soit optimisé.
  
Résumé /Description et champ de la structure et du contenu du site (il convient d’être précis, en utilisant au moins trois exemples d’organisation, texte, images, liens, etc.:
On peut noter en premier lieu le fait que le site est relativement facile d’utilisation, en ce que les principaux onglets généraux du site sont placés verticalement à droite du site ce qui permet de se repérer rapidement et ce qui donne une lisibilité certaine et une facilité d’utilisation accrues au site. De plus, ont peut dire que les sources sont aussi bien mises en valeur, puisqu’elles apparaissent en haut du site, et sont découpés selon leur type, ce qui permet d’avoir un accès rapide et efficace vers ce que l’on recherche. Enfin, on peut voir que les liens sont bien présents sur le site et bien mis en valeur, que ce soit par la surbrillance des mots en rouge ou bien par les onglets par exemple.


  
Analyse/Evaluation du site (Donnez au moins trois exemples spécifiques de démonstration de la qualité et de l’étendue du domaine couvert ; pointez les forces, faibles, biais, éléments de pertinence) :

Le site possède de nombreuses forces, qui concernent avant tout la qualité des auteurs et contributeurs au site ainsi que les sources primaires utilisés. Le projet étant de type universitaire, il est certain qu’au niveau intellectuel ce site offre de nombreuses perspectives, et des manières de voir les choses variés, sur une période longue et des sujets très larges compris dans le thème principal de l’histoire de Shanghai. En outre, le site est très agréable à utiliser en ce qu’il donne une complète liberté à l’utilisateur quant aux recherches qu’il souhaite effectuer sur le site. De fait, il n’y a pas un ordre prédéterminé à suivre, on peut naviguer au gré de nos envies sans que cela ne nuise à la clarté du site et des documents publiés. Enfin, on peut aussi mettre en avant le fait que que le site s’appuie sur des documents interactifs, ce qui lui donne plus de dynamisme et d’intérêt. On peut regretter que tous les documents ne soient pas accessibles si l’on n’est pas chercheurs, toutefois la majorité de ces derniers sont disponibles pour le public.
  
Effectivité/Efficacité globale en tant que source primaire et/ou source secondaire (donnez au moins trois exemples pour soutenir votre argumentation) :


Pour ce qui est des sources primaires et secondaires, on peut dire que le site est extrêmement fourni en la matière, du fait même de sa nature. En effet, on peut relever le fait que les sources primaires sont d’abord très divers et détaillés, avec des onglets situés en haut de la page et découpés selon les types de source pour un accès plus aisé et rapide selon ce que l’on recherche. Ensuite, quand on clique sur ces éléments on constate des analyses très fournis et poussés, avec par exemple en ce qui concerne les textes de nombreuses notes de bas de page. Enfin, on peut mettre en lumière la qualité des sources primaires et secondaires utilisés, ce qui donne un gage de qualité à ces dernières et donc une effectivité certaine au sens où l’on a accès à des documents pertinents.


Recommanderiez-vous ce site à d’autres étudiants? Pourquoi oui et/ou pourquoi non ? (donnez au moins trois arguments pour soutenir votre recommandation) :

Je recommanderais ce site aux étudiants pour plusieurs raisons. Tout d’abord car le site a pour objectif de s’adresser aux étudiants, et de fait on a affaire à un projet universitaire basé sur les analyses de chercheurs et de groupes de recherche, ce qui garantit des informations fiables et pertinentes. En outre, la diversité des sources primaires, qu’elles soient audio ou écrites sur Shanghai offre des points et des perspectives riches et complémentaires permettant d’appréhender au mieux l’histoire de Shanghai. Enfin, on peut souligner le fait que le site est régulièrement actualisé avec l’apport de nouvelles informations et de nouveaux documents, de sorte que le site est vivant et permet aux étudiants intéressés par ce projet de trouver en permanence de nouveaux éléments à se mettre sous la main.

mardi 21 avril 2015

Dissertation

Jihane BENABBOU 21/04/2015


Examen d’Enseignement d’ouverture
L’Asie du Sud-Est

Sujet 2 : Colonisation et construction des nations en Asie Orientale

Avant le XIXe siècle, il y avait une certaine diversité et hétérogénéité entre les pays d’Asie orientale. Les différents royaumes et nations d’Asie du Sud Est n’avaient rien à envier aux européens avant les révolutions industriels. Le contact entre l’Asie orientale et le reste du monde n’est pas si récent mais il n’était pas encore question d’impérialisme. L’Asie, par ses richesses a très vite attiré les royaumes européens désirant s’enrichir, ce qui a eut de nombreuses conséquences sur la construction des nations d’Asie Orientale.
Nous pouvons nous demander quel a été le contexte de colonisation de départ des européens aux marges de l’Asie et comment les nations que nous connaissons aujourd’hui ont-elles pu se construire et se développer sous cette occupation.
Nous verrons en première partie le premier contact entre les européens et les pays d’Asie du Sud-Est, en deuxième partie le triomphe de l’impérialisme et enfin en dernière partie, de quelle manière les nations d’Asie orientale se sont construites après leur indépendance.


I- le premier contact avec l’Asie

La première raison de ce départ était l’état de faible développement de l’Europe comparé à l’Asie à la fin du moyen-âge. A cette époque l’Europe est composée de péninsules qui ont développé un commerce extensif autour de la navigation, ce qui va leur permettre de faire cette expédition. Les premiers sont les portugais en 1498 avec Pasco Degamma, ils s’implantent alors vers les Indes, ils sont très vite suivies par les espagnols qui s’emparent des philippines. L’avantage des européens était alors la supériorité navale, mais cette force crée une rivalité entre les royaumes, se traduisant par des affrontements, les espagnols et les portugais sont très vite éliminés par les hollandais par de nombreux affrontements navales. Les Hollandais obtiennent le monopole des épices. Les hollandais se différencient par la création de compagnie VOC (constitution d’une forme de société multinationale par action) qui tente de collaborer ou de chasser tous ses rivaux.
En 1600, les britanniques élaborent une compagnie des Indes et obtiennent le monopole du commerce mais le démarrage est lent à cause de la concurrence des hollandais et des portugais. Grace à ses nombreux navires et son importante armée, l’Angleterre fait très rapidement de l’Inde une colonie britanique.
En 1636, la présence des russes se fait progressivement. Suite à la signature du premier traité internatinale : Nertchinsk, les russes reconnaissent le territoire chinois et ont en contrepartie le droit de commercer.
Outre les motivations commerciales, il y avait une dimension religieuse lors de ces exploitations. Des prêtres devaient convertir la population asiatique au christianisme et parfois de manière agressive. En effet, en Europe il y avait une compagnie jésuite pour convertir la population, le principal ennemi étant l’islam. Le christianisme s’est tout de même fortement développé à Macao, au Vietnam et aux Philippines. Les Jésuites apportent de nouvelles connaissances à l’Asie, tel que la cartographie, les mathématiques, et l’astronomie.  Malgré cela ces conversions forcés sont très mal perçu par la population asiatique.
Cette première expédition européenne aux marges de l’Asie a eu une répercussion négative, avec une mauvaise image des européens principalement à travers les Jésuites. Le premier contact avec l’Asie s’est donc avéré plutôt négatif. Mais c’est l’impérialisme du XIXe siècle qui va véritablement enrichir l’Europe en creusant un fossé entre les pays européens et le reste.

II- L’impérialisme en Asie
L’impérialisme  implique la mobilisation d’investissement beaucoup plus considérables et l’implication de ressources. On va au delà de l’exploitation des ressources humaines et matériels, on passe à une administration des populations et des bureaucraties coloniales. C’est ce qui se déroule tout au long du XIXe siècle.
Les européens ont déjà un avantage par rapport aux asiatiques sur les technologies, notamment les technologies de transportation grâce à leur navire à vapeur et en métal.
Les armes se développent rapidement (on remplace les fusils à rechargement par la culasse qui est plus rapide et facile à charger), les européens ont une certaine supériorité militaire.
Une des justifications de l’impérialisme à cette époque était l’idée d’une supériorité raciale de la part des européens, qui les conduit à détruire les cultures locales et de faire preuve de nationalisme agressif. L’autre justification était bien sure d’ordre économique, conquérir un pays, c’était se garantir un marché.
Cette conquête coloniale en Asie, a tout de même révélé de grandes rivalités entre les puissances européennes. La plus importante étant la rivalité anglo-hollandaise. Les anglais étaient intéressés par la Chine, ils s’installent à Singapour qui devient la première grande plateforme commerciale britannique. A l’issue d’une guerre, suite à la conquête des territoires de la péninsule malaise, ils parviennent à prendre le contrôle de la Birmanie et de la Malaisie sui se développent sous l’occupation anglaise. Ils ramènent la main d’oeuvre de chine(moins chère) ce qui a pour conséquence une présence importante de la population chinoise en Malaisie. En ce qui concerne les hollandais, ils contrôlent l’Indonésie à partir de leur base principale : Jakarta. Ils exploitent le sucre, le tabac et le caoutchouc. Le pouvoir coloniale est brutal et agressif, les indonésiens sont exclus du pouvoir et l’enseignement est limité au primaire.
Les Etats-Unis font leur premiers pas dans l’impérialisme en Asie, sans véritable vocation coloniale politiquement. Ils s’’emparent des philippines qui étaient alors sous occupation espagnole, ce qui les mène à l’affrontement de Cuba et à la cession des Philippines.
La présence française est la plus tardive, les autres puissances sont déjà implantés lorsqu’elle arrive. Il ne reste que le Vietnam. Le gouvernement vietnamien est hostile à la présence étrangère. Mais suite à la signature d’un traité, les provinces du Sud du Vietnam et le Cambodge passent sous protectorat français. Ils exploitent les ressources naturelles, ils imposent la culture française à la place de la culture chinoise qui était très présente, et ils font preuve d’une très ferme répression à l’égard des oppositions politiques et nationalistes vietnamiens.
Enfin, le cas de la Corée, qui est passée sous contrôle du Japon à la suite d’un confit entre la Chine et le Japon. Les coréens refusent toute ouverture aux pays européens, et toute technologie européenne, ce qui est une de leur plus grande faiblesse. Le Japon contraint le gouvernement coréen à s’ouvrir à l’extérieur en imposant un traité. Un premier affrontement a lieu entre la Chine et le Japon qui se renouvelle dix ans plus tard puis un énième conflit entre le Japon et la Russie en 1905 mène à l’annexion de la Corée par le Japon qui impose sa culture et langue en bannissant la langue et culture coréenne.
En Asie du Sud-est le seul pays qui échappe à la colonisation est la Thaïlande (Siam à l’époque). Il devient un producteur majeur de riz, caoutchouc et bois précieux.
Le bilan de l’impérialisme au XIXe siècle est plutôt négatif et très couteux. les puissances occidentales se sont enrichis au détriment des nations de l’Asie orientale qui se sont retrouvé sans identité nationale.

III- La construction des nations de l’Asie du Sud-Est
Les pays asiatiques ont eu à faire à de nombreux défis extérieurs et désordres internes. Que ce soit du à l’occupation des pays occidentaux, ou aux rebellions nationalistes.
Le Japon suite à de nombreuses réformes politiques et économiques, à pu se reconstruire malgré l’occupation américaine. Ils ont pour objectif principal de doubler leur économie par la création de nouveaux ministère et la fusion des partis socialistes et libérales démocratiques. Le Japon était déjà une économie moderne et s’est fortement développé, et a transformé sa société tout en préservant sa culture.
Les tensions à l’époque de l’impérialisme ont pour conséquence le déclin de l’empire chinois, et la construction d’une nation moderne. Les nombreuses réformes du XIXe siècle, la reconstruction économique avec l’aide de l’URSS transforme la société chinoise, qui se retrouve en pleine campagne communiste.
La conséquence la plus lourde reste celle du Vietnam, avec la Guerre du Vietnam, et la volonté des Etats-Unis d’endiguer le communisme ce qui se traduit par une des guerre les plus longues et les plus négatives qu’ont connu les Etats-Unis. Cette guerre d’usure est très vite remise en cause retourne l’opinion publique contre les Etats-Unis.


Dans l’ensemble les contacts entre l’occident et l’Asie ont toujours été négatif, il y a toujours eu ce besoin des européens d’exploiter les richesses de l’Asie et de promouvoir leur culture. De nombreux affrontements, certains courts et d’autres aux conséquences très néfastes ont marqué ces nations asiatiques et pas toujours positivement









Ramata Baillet

Mardi 21 avril 2015

Asie de l'Est et du Sud-Est


Sujet: Colonisation et construction des nations en Asie orientale.

Colonisation et construction des nations en Asie orientale.

L'Asie orientale est une région du monde dont les pays, comme en Afrique, se sont construit sous l'influence de forces extérieurs. Si pendant des siècles cette influence provient de la Chine, dont l'impact culturel (dans la langue par exemple) se ressent encore aujourd'hui dans beaucoup de pays asiatiques, avec l'arrivée des premiers explorateurs portugais vers le XVIe siècle, puis d'autres nations, a conduit à des échanges commerciaux et culturels entre les Européens et les Asiatiques. À partir du XIXe siècle et la colonisation de la Birmanie par le Royaume-Uni en 1886, la dynamique change. Jusque-là, les pays asiatiques étaient en situation de domination, puis-ce qu'ils décidaient des modalités des échanges économiques avec les Européens, avec l'attribution de comptoirs à la périphérie des villes majeures, et la limitation des quantités de ressources attribuées aux marhands occidentaux. Avec les avancées technologiques dont elles ont bénéficié avec l'industrialisation, les grandes puissances européennes ont gagné des moyens qui leur ont permis d'avoir la main-mise sur plusieurs pays d'Asie de l'Est et du Sud-Est, et ainsi d'accéder à leurs ressources naturelles qui leur ont permis de s'enrichir. Les effets de cette colonisation se sont ressentis à plusieurs niveaux dans les sociétés concernées. Au moment des indépendances, les politiques mises en place par les puissances occidentales ont contribué en grande partie à la définition des régimes mis en place, ainsi qu'à leur stabilité. On donc peut se demander quel impact la colonisation a eu sur la formation des nations en Asie orientale. Pour répondre à cette question, nous verrons tout d'abord le fonctionnement des pays sous le contrôle des colonisateurs, puis comment cela a impacté sur le type de nation qui en a découlé.

On peut faire une différenciation entre les pays qui ont été contrôlés par le Royaume-Uni et par les Etats-Unis et ceux qui ont été colonisés par d'autres nations européennes telles que la Hollande, l'Espagne et la France. En effet, les pays sous le contrôle de la dernière catégorie ont été contrôlé dans tous les aspects. Leurs administrations étaient menées par des colons et les décisions importantes concernant le pays étaient prise directement par la métropole. Ils n'ont pas bénéficié d'un système éducatif très développé. On peut dire la même chose du système judiciaire. Dans le cas des pays comme l'Inde, ancienne colonie britannique, et les Philippines, ancienne colonie espagnole devenue une colonie américaine en 1898, la situation est différente. Ces deux pays ont fait en sorte de mettre en place une organisation administrative forte en formant des natifs et en les mettant en poste. Cela est facilité par la mise en place d'un système éducatif efficace qu'ils ont calqué sur leurs modèles. Cela a facilité la construction étatique lors des indépendances. Il y a également eu une grande influence culturelle, avec des influences sur le langage comme au Cambodge où le Français est la deuxième langue la plus parlée. Il y a aussi la volonté « civilisatrice », de changer des cultures « barbares » avec l'influence du christianisme, qui reste une religion assez pratiquée en Asie.
À partir du XIXe siècle, le Japon commence à prendre le contrôle d'une partie l'Asie du sud-est avec notamment la prise de contrôle de la Corée en 1895. Le régime mis en place par le Japon dans ses colonies était l'un des plus durs. Il avaient la volonté d’annihiler la culture du pays en question et de la changer par la leur, en imposant leur langue et réprimaient très violemment toute tentative de résistance. Ce fut notamment le cas lors de la grande manifestation de mars 1919 en Corée qui a vu un million de Coréens se révolter contre le régime et qui a coûté la vie à 20 000 manifestants. Après la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre Mondiale, beaucoup de ces pays parmi lesquels on peut citer la Malaisie, ont eu du mal à s'en remettre.

La manière dont les pays d'Asie orientale fonctionnaient durant leur période coloniale est très importante puis-ce qu'elle influe sur la manière dont les élites de ces pays décident de faire fonctionner leur pays lorsqu'il deviennent indépendants. En effet, comme en Afrique, les élites asiatiques ont été fortement influencées par la culture et le fonctionnement politique européen. Elles ont eu l'occasion d'aller étudier en Europe et de voir comment leur métropole fonctionnait et veulent la même chose pour leurs pays. Au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale, les mouvements nationalistes qui s'étaient alors développés avec la volonté d'indépendance commencent à pousser pour l'obtenir, surtout que la guerre leur a montré que les Europens pouvaient être plus violent et primitifs qu'eux. Comme cela a été écrit précédemment, les pays sous l'influence des Etats-Unis et du Royaume-Unis étaient en quelque sorte préparés à l'indépendance, en bénéficiant d'un régime colonial qui incluait beaucoup les élites locales et formaient efficacement les habitants avec une éducation complète, incluant une formation au niveau supérieur et des universités de bonne qualité (c'est la cas des Philippines notamment).
Cependant dans le contexte de la Guerre Froide, la perspective du régime mis en place après l'indépendance a pu suscité des conflits violents lorsque les mouvements communistes étaient en position de prendre le pouvoir. Ce fut le cas au Vietnam où le mouvement indépendantiste communiste dirigé par Ho Chi Minh bénéficiait d'une forte influence auprès des habitants et d'une aide financière conséquente de la part de la Chine communiste. Cela a résulté en une guerre avec la France qui a débuté en 1954 et s'est terminée en 1973 avec les Etats-Unis comme adversaire.

La colonisation a eu un impact conséquent dans la construction des nations asiatiques. Les dynamiques en place lors de la période coloniale ont mis en forme une bonne partie des institutions en place dans ces pays. De plus, l'impact de certaines des politiques publiques mises en place par les métropoles se font encore ressentir aujourd'hui, comme les limites du système éducatif au Vietnam ou en Malaisie.

dimanche 19 avril 2015

URL et titre ou Description du site :
http://www.virtualshanghai.net
Titre du site : Virtual Shangaï

Date de la mise en ligne initiale et de dernière modification ; date de visite :
-Date de mise en ligne initiale : Non renseignée (mais probablement en 2003 aux vues des dates de contribution des différents partenaires)
-Dernière mise à jour : 3 avril 2015


Auteur(s) (et qualifications) :
-Christian Henriot : Directeur de projet et spécialiste de l'histoire moderne de Chine
Gérald Foliot : Administrateur et programmeur Web

Editeur : :
-TGIR Huma-Num

Sponsors :
Non renseigné

Facilité d’usage :
-Pas de difficulté pour l'usage du site, son utilisation nécessite toutefois un niveau correct en Anglais.

Niveau d’usage (nature de l’audience visée) :
-Ce site s'adresse aux étudiants, chercheurs ou toute personne souhaitant approfondir ses connaissances sur la ville de Shangaï. ( nécessite toutefois d'avoir des bases de connaissance pour utiliser ce site au mieux : ce site ne s'adresse donc pas à un public large)

Documentation/Instructions : le site propose-t-il une documentation ou des instructions sur la manière d'utiliser le site?

-Le site ne propose pas d'instructions pour son utilisation. Toutes les informations sont visibles, mais c'est à l'internaute de parcourir le site et d'effectuer un travail actif de recherche pour en dégager le fil conducteur.
Il y a toutefois une rubrique « methodology » dans l'onglet «project» du site. Cette rubrique explique la démarche du site, et son objectif, donnant ainsi des pistes pour l'utilisation, mais cela reste vague.
 

Résumé /Description et champ de la structure et du contenu du site (il convient d’être précis, en utilisant au moins trois exemples d’organisation, texte, images, liens, etc.:



1° exemple, le menu :

-Les deux premiers onglets : « Home » et « Project » présentent le site. Dans le premier nous avons un bref descriptif du site et dans le second une description plus détaillée en ce qui concerne le projet de recherche présenté par le site.
-L'onglet « Partners » permet également d'avoir une vision plus complète de la création du site et du déroulement du projet depuis sa conception (avec notamment les spécialités et les dates d'intervention des différents contributeurs). Les onglets suivants permettent de rentrer dans le vif du sujet en étudiant Shangaï sous plusieurs angles.

2° exemple, l'onglet «Other cities» : -Cet onglet permet de faire le lien avec d'autres sites présentés sous la même forme et ayant le même objectif d'étude pluridisciplinaire d'une ville en Chine. Nous avons ainsi 6 liens différents. L'un d'entre eux renvoie à la page d'accueil du site «Virtual Shangaï », les autres renvoient aux villes de Beijing, Hankou, Saigon, Shuzhou et Tanjin

3° exemple : l'onglet Images- e-atlas : -Cet onglet présente un ensemble d'images et de cartes permettant d'appréhender Shangaï et son évolution d'un point de vu historique et Géographique. Un lien permet pour chacune de ces images d'avoir un ensemble de descriptifs permettant d'en comprendre le contexte et la teneur. On peut toutefois regretter que tout ces documents ne soient pas mis en lien les uns avec les autres, ce qui aurait permis de mieux concevoir l'évolution de la ville sous ses différents aspects.
 

Analyse/Evaluation du site (Donnez au moins trois exemples spécifiques de démonstration de la qualité et de l’étendue du domaine couvert ; pointez les forces, faibles, biais, éléments de pertinence) :

1° exemple :

L'onglet «Other cities» permet de mettre cette étude en relief et en lien avec d'autres villes Chinoises. Cet extension vers d'autres sites ayant la même vocation peut permettre des comparaisons entre l'histoire et l'organisation de ces différentes villes. De plus, aucune de ces villes ne fonctionne de manière autarcique, il aurait donc été illogique de les traiter de manière isolée sans faire de liens avec d'autres villes Chinoises importantes. Cette mise en relation est donc très pertinente.


2° exemple :
La rubrique Overview de l'onglet «WMS Collection» permet de donner une vue d'ensemble de l'histoire de Shangaï sur une période contemporaine (les deux derniers siècles). Les rubriques « images » et «e-atlas» de ce même onglet permettent d'appuyer et de rendre plus concrète cette vue d'ensemble. Toutefois, il aurait put être utile d'intégrer ces images et cartes dans le cadre d'un récit historique au lieu de les isoler les unes des autres et de les séparer de la rubrique Overview.

3° exemple :
L'onglet «IPRAUS Collection» avec ses trois rubriques : «overview», «Images», «maps» permettent une étude détaillée de l'évolution contemporaine de Shangaï. La diversité des cartes fournies permet de se représenter l'organisation de la ville dans les domaines du transport, de la gestion des eaux, de l'activité économique et ce notamment dans le domaine de l'industrie. Une description plus détaillée du contexte pour chaque carte ou image aurait aussi été souhaitable.

Effectivité/Efficacité globale en tant que source primaire et/ou source secondaire (donnez au moins trois exemples pour soutenir votre argumentation) :

-Ce site présente des informations précises mais à mon sens pas assez ordonnée. On a du mal à dégager un fil directeur. Les informations sont à piocher ici et là. Les sources sont pour moi plutôt d'ordre secondaire.
-1° exemple : La rubrique «Overview» de l'onglet «WMS Collection» ne présente qu'un bref historique de l'histoire de Shangaï. Elle répond certes à la volonté de donner une vue d'ensemble comme son nom l'indique, mais on peut regretter qu'il n'y ait pas d'autres onglets avec un contenu écrit plus dense.
-2° exemple : Il y a un large panel d'images et de cartes que cela soit dans l'onglet «WMS Collection» ou «IPRAUS Collection». Chacune de ces images ou cartes donnent des informations précises et détaillées sur l'organisation et la structure de la ville en fonction de critères donnés. Ces supports peuvent donc servir pour une personne recherchant des informations précises sur Shangaï. Toutefois cette vue d'ensemble reste à mon sens assez disparate.
3° exemple : Les commentaires fournis avec les images et cartes permettent une meilleure compréhension de ces documents à condition d'avoir toutefois une connaissance plutôt approfondie du contexte, ce que le site ne fournit pas ou peu.

Recommanderiez-vous ce site à d’autres étudiants? Pourquoi oui et/ou pourquoi non ? (donnez au moins trois arguments pour soutenir votre recommandation) :

-Je recommanderai ce site à d'autres étudiants si ils cherchent des informations précises sur la ville de Shangaï. En l'occurrence, le nombre important de cartes fournies permet d'aborder l'étude de cette ville à travers une diversité de critères, ce qui est très intéressant et peut permettre une analyse fine et détaillée de cette ville, de son histoire et de son fonctionnement.
Toutefois, l'absence d'une structure évidente et d'un fil conducteur rendrait l'utilisation du site difficile pour un étudiant non initié qui chercherait plutôt des informations générales. C'est pourquoi je conseillerai ce site uniquement à des étudiants ayant un objectif précis et qui savent ce qu'ils cherchent, car pour une simple documentation, ce site n'est pas assez vulgarisé pour un non initié.

lundi 13 avril 2015




URL et titre ou Description du site :
Titre du site : exploring Chines History

Date de la mise en ligne initiale et de dernière modification ; date de visite : mise en ligne le 25 mai 1998 et dernière modification le 13 novembre 2014

Auteur(s) (et qualifications) : L’auteur du site est Richard R. Wertz

Editeur ou Sponsor : le site est hébergé gratuitement par ibiblio.org qui est un site gratuit de librairie et d’archives digitales crée par l’université de Caroline du Nord.

Facilité d’usage : Il est assez facile de trouver les contenus recherchés sur le site grâce à une table des matières bien construite qui fonctionne par ensembles (par exemple History, Culture, Politics) eux même sous-divisés. Cependant le design du site peut sembler archaïque et le fond jaune n’aide pas à la lecture.

Niveau d’usage (nature de l’audience visée) : Le public visé est assez large, le site se destine aux personnes ayant besoin de trouver des informations précises sur l’histoire, la culture ou la politique chinoise.

Documentation/Instructions : Le site ne propose pas d’instructions particulières pour naviguer sur le site mais cependant il dit qu’il est possible de contribuer et/ou de révéler certaines erreurs en envoyant un message (Par exemple article sur Beijing)

Résumé /Description et champ de la structure et du contenu du site
Le site exploring the Chinese history est entièrement organisé autour de sa table des matières.  



Il est composé de neufs champs dont il est important de retenir les trois principaux portants sur l’histoire, la culture et la politique de la Chine, mais aussi celui amenant à des articles sur la région de l’Asie du Sud traitant de villes comme Pékin, Shanghai ou alors le Tibet et Macao et enfin un champ de base de données.
Les trois champs principaux sont ensuite eux même divisés en sous-parties et se présentent ainsi :
Tout d’abord l’histoire de la Chine qui se divisent en 5 catégories : la période ancienne de la préhistoire à 1279, l’air pré-moderne de 1279 à 1912, l’air moderne de 1912 à 1949, les temps contemporains de 1949 à 1976 et enfin de nos jours à partir de 1976.  Lorsque l’on choisit une période, on a alors le choix entre 3 onglets:
- Un onglet summary qui est un résumé de l’histoire de la période organisé sous forme de paragraphe variant de 1500 à 4000 mots environ
- Un onglet Outline qui présente les grandes lignes de la période sous forme de puces
- Un onglet Comprehensive qui est là pour approfondir

Ensuite la partie culture chinoise qui traite de la langue, la religion, la littérature, l’archéologie, la philosophie et le peuple. Ici les articles et notamment ceux de la rubrique archéologie sont accompagnés de photos illustratives.
Enfin la troisième partie traite de l’histoire de la politique chinoise avec notamment une section sur les leaders politiques Empereurs, présidents républicains et enfin président de la République Populaire et secrétaire général du Parti.

Analyse/Evaluation du site :
Les forces principales de ce site sont d’une part le fait qu’il propose une quantité d’informations très importantes notamment lorsque l’on prend l’étendu des bases de données géographique, historique ou biographique et d’autre part le fait qu’il cherche à avoir une vision exhaustive et complète. Par exemple pour la partie historique le site est intéressant en ce qu’il traite de toute l’histoire de la Chine de la préhistoire à la période actuelle. Cependant il est malheureusement possible de se perdre un peu sur le site car il n’y a pas de barre de recherche et que les informations ne sont pas hiérarchisées, par exemple pour retrouver un nom dans la base de données biographique il faut cherche par ordre alphabétique. On également regretter que certaines sections soient incomplètes dans Conflicts and wars ou encore la partie Outilne, qui est la plus intéressante du champ sur l’histoire, n’est active que pour les deux premières périodes.

Effectivité/Efficacité globale en tant que source primaire et/ou source secondaire :
Ce site peut être une source primaire et secondaire fiable pour plusieurs raisons. Tout d’abord la qualité rédactionnelle des articles est une preuve de la fiabilité du contenu. Ensuite toutes les sources sont très bien répertoriées (il est donc possible de vérifier) et les articles sembles très bien documentés. Le fait que le site soit hébergé par l’université de Caroline du Nord est également un gage de fiabilité. L’auteur demande également la contribution des internautes éclairés qui trouveraient d’éventuelles erreurs ce qui prouve également son objectif de fournir des informations exactes. Cependant on peut regretter de ne pas mieux connaître l’auteur du site (biographie, profession).

Recommanderiez-vous ce site à d’autres étudiants?

Je recommanderais plutôt ce site à d’autres étudiants qui ne sont pas bloqués par un graphisme archaïque et à condition de parler anglais. Les informations de la Chine sont intéressantes pour le cours et la culture générale car elles sont précises et complètes. Le fait de proposer des articles sur d’autres pays de l’Asie de l’Est est aussi intéressant pour l’enseignement d’ouverture. Enfin les bases de données sont un très bon outil à utiliser. C’est un site sur lequel il est agréable de se perdre un peu afin d’apprendre beaucoup de choses sur la Chine.