lundi 30 mars 2015

Visualizing Cultures– Image Driven Scholarship

Fiche d'analyse d'un site web
Gindroz Ili


URL et titre ou Description du site : Visualizing Cultures– Image Driven Scholarship


C’est un site référentiel (ou informatif) car il est fondé sur la transmission d’information. On peut aussi le considérer comme un site communautique. En effet il également dans une certaine mesure une fonction de communication axée sur les échanges entre personnes qui s’engagent via la communauté d’apprentissage disponible en ligne (cours complets accessibles aux internautes). Le site annonce clairement sa charte pour participer à des activités pédagogiques (ainsi il n’ y a pas de blagues ou de références qui peuvent toucher à l’intégrité de certaines catégories de civilisations).

Dates de la mise en ligne initiale et de la dernière modification ; date de visite : 
Je n’ai pas pu trouver les dates exactes sur le site internet. Cependant la mise en ligne du site a été faite en 2002 et il a été procédé à la dernière modification cette année. Date de visite : 25 mars 2015

Auteur(s) (et qualifications) : 
En 2002, le site MIT Visualizing Cultures – Image Driven Scholarship est mis en ligne sur internet. Il a été créé par deux professeurs du MIT. Le premier est John W. Dower. C’est un historien qui accorde une attention particulière au matériel visuel. Le deuxième est  Shigeru Miyagawa. Celui-ci a une double expertise en langue et culture japonaise. Il est un pionnier dans la production et l'utilisation des médias numériques dans le domaine de l'éducation.
John W. Dower et Shigeru Miyagawa sont tous deux les fondateurs et les directeurs de projet. Parmi les autres personnes qui ont participé à l’élaboration et la mise en ligne de ce projet, nous pouvons nommer Ellen Sebring (directrice de la création), Scott Shunk (directeur de programme), Andrew Burstein (designer média).

Spécialistes du multimédia, Ellen Sebring  et Scott Shunk ont ​​ conçu la structure de ce site et ont accompagné ce projet jusqu’à sa création en 2002. Ellen dessine les  « Essais », développe les récits visuels, ainsi que les vidéos mises en complément. Elle s’occupe également des œuvres avec des auteurs qui se lancent dans une unité des cultures Visualisation. Shunk, qui est directeur de programme, s’occupe d’établir les liens entre les institutions partenaires, les auteurs, et les enseignants. Il développe des campagnes de sensibilisation autour du projet. Andrew Burstein, qui est designer média, s’occupe du domaine graphique, du multimédia et des éléments d'animation.
On sait dès la page d’accueil quelle est la mission du site et qui sont ses auteurs. Visualizing Cultures est un site appartenant au MIT qui a une vocation pédagogique. Ce site nous propose plusieurs menus : un menu  « contenu » qui donne accès aux images et aux différents textes, puis des menus périphériques. Un qui donne des informations sur les différents auteurs et un autre qui décrit précisément la mission du site internet.

Editeur ou Sponsor : 
Pour mener à terme ce projet, il a fallu rechercher des fonds auprès de nombreuses institutions. Ce site a reçu d’importants financements de la Fondation Andrew W. Mellon, la Fondation Henry Luce, la Fondation Getty, le Conseil de la Fondation du Japon pour le Partenariat mondial, le National Endowment for the Humanities, le Fonds d'Arbeloff du MIT (pour l'innovation en enseignement de premier cycle), et enfin du projet de iCampus Microsoft.

Ce site est fait à l’initiative du MIT(Massachusetts Institute of Technologyuniversité et institut de recherche américains, qui se donne pour mission de faire progresser les connaissances des étudians et des chercheurs principalement dans les domaines de la science et de la technologie (sans oublier les autres domaines d'études) . 

Facilité d’usage : 
Ce site internet n’est pas directement facile d’usage. Lorsque je suis arrivée sur ce site, au début j’ai dû m’adapter à sa structure originale. Mais grâce au fait qu’il est bien organisé, j’ai pu rapidement prendre des repères. Je pense que le site est en fait facile d’usage, mais qu’il demande un certain effort d’adaptation (je parle d’un effort d’adaptation de quelques minutes).
Le choix graphique de mise en scène d’accueil est approprié au thème ou à l’ambiance recherchée pour le site. En effet la métaphore d’accueil choisie pour marquer l’identité du site est évocatrice et a un lien évident avec le titre (Visualizing Cultures donc interface d’accueil avec en majorité des images). De plu il y a une certaine fluidité dans la navigation ainsi l’ergonomie est pertinente. Le guidage pour naviguer sur le site internet est facile et une certaine stabilité (redondance) est assurée par des barres périphériques et une charte de navigation. La barre de navigation est constante et respecte la même disposition sur chaque page.

Niveau d’usage (nature de l’audience visée) : 
Même s’il s’adresse avant tout aux universitaires et enseignants, ce site a pour vocation de viser une audience plus large en rendant accessible l’information et les images à d’autres publics.

Documentation/Instructions : 
Ce projet travaille avec un nombre toujours croissant de chercheurs et de conservateurs (nommés les VC Scholars) pour développer la documentation sur son site internet à partir d'images darchives historiques, de sorte à avoir une meilleure compréhension de  l'histoire moderne de l'Asie et de l'Occident. MIT Visualizing Cultures a fait appel à plusieurs personnes qui ont contribué ou contribuent encore à l’élaboration des différentes sections (ou «units ») disponibles sur le site.
Parmi ces personnes, nous trouvons Christopher Capozzola qui est un professeur agrégé d'histoire au MIT École des sciences humaines, des arts et des sciences sociales. Il est spécialiste en histoire politique et culturelle des États-Unis de la fin du 19e siècle à nos jours. Au MIT, il enseigne l'histoire politique et juridique, la guerre et l'armée, et l'histoire de la migration internationale. En 2009, il a remporté le Prix d'excellence James A. Levitan et Ruth en enseignement de la Faculté des Sciences Humaines, des Arts et Sciences sociales.
Il ne faut pas oublier John W. Dower qui est professeur d'histoire au MIT et co-directeur (et co-fondateur) de Visualizing Cultures. Il a écrit de nombreux ouvrages dont les plus connus sont « War wihtout Mercy : Race and Power in the Pacific War » et« Empire and Aftermath ». Il a récemment publié un livre intitulé « Embracing Defeat: Japan in the Wake of World War II» qui a remporté de nombreux prix dont le Prix Pulitzer en lettres dans la ctégorie General Non-fiction. Ce professeur a surtout contribué à l’élaboration des sections spécialisées dans l'émergence du Japon comme un Etat moderne et impérialiste dès l'arrivée du Commodore Perry en 1853.
Shigeru Miyagawa est professeur de culture japonaise au MIT et co-directeur de Visualizing Cultures. Employé depuis 1991 au MIT, il a publié plus de cinquante articles sur l’Asie de l'Est. Il dirige aussi un laboratoire qui crée des programmes éducatifs interactifs (comme par exemple StarFestival qui a reçu le Best of Show au MacWorld Exposition 1997 et le Prix Sizer Irwin pour la contribution la plus importante au MIT éducation). JP NET a été l'un des premiers projets en ligne dans le monde à
D’autres personnes ont également contribué à l’élaboration du site dont David Hogge (responsable des Archives au Freer Gallery of Art), Arthur M. Sackler (Gallery au Smithsonian Institution), Justin Jesty (professeur adjoint de langues asiatiques et littérature à l’Université de Washington), Karen Johnson (auteur), Patty Koller (auteur), Kathy Krauth (professeur d’histoire japonaise), Lynn Parisi
(directeur du Programme d’Enseignement de l’Asie de l’Est) et Elgin Heinz (professeur d'histoire à l'école américaine à Tokyo et auteur).

D’autres institutions ont aussi contribué à l’élaboration des différentes sections présentes sur le site internet dont :

Allentown Art Museum
Bard Graduate Center
Chicago Historical Society
Chrysler Museum of Art
George Eastman House
Université de Harvard
Honolulu Bishop Museum
Musée municipal de Kobe
Bibliothèque du Congrès
Nagasaki Musée Municipal
Nagasaki Prefectural Art Museum
New Bedford Whaling Museum
Collection ShimuraToyoshiro
ShiryoHensanjo, Université de Tokyo
Smithsonian Institution
Smithsonian Institution Division des Ressources photographiques
Musée national de Tokyo
US Naval Academy Museum
Centre historique de la marine américaine
Association historique de la Maison-Blanche
Archives historiques de Yokohama
Yokohama Museum of Art
Les VC Scholars ont en réalité dû négocier avec toutes ces institutions pour rendre accessibles gratuitement et de manière illimitée (grâce au site Visualizing Cultures) les différentes images d’archives dont elles disposent. Les fondateurs de ce projet ont donc créé une licence nommée la Creative Commons pour permettre la  publication en ligne d'images à des fins éducatives.
L’insertion de textes, extraits sonores (vidéos) et images contribuent à la compréhension de l’évolution des différentes civilisations au fil des siècles.

Résumé /Description et champ de la structure et du contenu du site (il convient d’être précis, en utilisant au moins trois exemples d’organisation, texte, images, liens, etc.) :

Visualizing Cultures permet d’avoir accès à des images accompagnées de commentaires  scientifiques pour comprendre l’histoire sociale et culturelle asiatique. Ce site montre bien quinternet peut être une plateforme de publication pour permettre aux étudiants, enseignants, et d'autres :
-          D’avoir accès à de nombreuses images de qualité auparavant inaccessibles;
-          De travailler et d’apprendre avec un support complet et attractif, les images étant très colorées et de haute résolution, et les textes étant bien écrits et simples  à comprendre;
-          D’utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour mettre en ligne des images d’archives permettant de mieux comprendre l’histoire moderne.
On peut dire que ce site internet a pour vocation de créer un lien entre  les institutions qui abritent des collections d'images d’archives et les chercheurs (étudiants, enseignants et autres) qui souhaitent les utiliser à des fins de recherche et d’apprentissage. Visualizing Cultures a su créer un site internet dynamique (les images bougent) et original qui permet à l’audience visée d’apprendre « tout en s’amusant ».
De plus, les VC Scholars (les différentes personnes et institutions qui s’occupent de l’élaboration de ce site internet) publient régulièrement des articles sur le site du MIT Open Course Ware, ce qui rend accessible gratuitement des infromations pour se mettre à jour et mieux comprendre les cultures et  l’histoire moderne.
Visualizing Cultures est considéré comme un bon moyen de découvrir l’histoire à travers des images d’archives. Les VC Scholars ont pour vocation de faire de la recherche historique au service d’autres chercheurs qui souahitent mieux comprendre le regard qu’avaient les civilisations entre elles au fil du temps.
Cependant, Visualizing Cultures ne se place pas comme étant un site d’histoire de l'art. En effet, la mise en ligne des images d’archives ne signifie pas une approbation de leur contenu. Il faut souligner que le codage chromatique (couleurs) est pertinent. C’est-à-dire que le site présente des couleurs ne harmonie et une continuité s’observe d’une page à l’autre. Cela contribue à une lecture agréable du site. En plus les auteurs du site ont choisi de prendre une couleur foncée pour le fond de l’écran du site ce qui permet à l’internaute de rester concentré sur les images et les textes et ne pas être distrait tout au long de la recherche d’informations.
Il y a une lisibilité textuelle car le codage textuel des messages respecte les principes de lisibilité (choix et taille des caractères, paragraphes clairs…) et un bon contraste entre les figures et le fond (arrière-plan du site internet). On ne lit pas les textes avec difficulté car ils ne sont pas en conflit avec les couleurs du site et il y a un choix typographique constant. La mise en page a une direction de lecture qui est suggérée et il n’y a pas un étalement des informations.
  
Analyse/Evaluation du site (Donnez au moins trois exemples spécifiques de démonstration de la qualité et de l’étendue du domaine couvert ; pointez les forces, faibles, biais, éléments de pertinence) :
Ce site offre un nombre croissant (car toujours mis à jour) de sections nommées les «Units». Nous pouvons en différencier de quatre types : l’essai (écrit par un chercheur de Visualizing Cultures accompagné par des images. Il s’agit d’une lecture approfondie des images, axée sur l’origine des artistes, l’époque de la publication et les réactions que ces images ont suscitées à l’époque), les récits visuels (analyser dans le détail les différents thèmes développés dans les images en utilisant une série d’analyses différentes), les galeries d'images (disponible par section ce qui permet aux  utilisateurs de facilement faire défiler les différentes images de la collection pour mieux comprendre les tendances de l’époque) et enfin les différentes vidéos et animations (nombreux clips courts incluant des commentaires des auteurs, des interviews, des animations et des images d'archives).
L’accès aux images et aux textes de qualité ainsi que l’interface originale et dynamique constituent les points forts du site. Le site internet est pertinent car très organisé et accessible à tous (les textes sont complets mais écrits pour être compréhensibles) et les images constituent le moyen idéal pour permettre aux internautes de comprendre la vision du monde qu’avaient les civilisations les siècles derniers. Je pense cependant qu’il aurait été utile de mettre sur le site internet une frise chronologique détaillant les différents moments clés à retenir. Je regrette également que le site internet n’ait pas établi des liens pertinents et fonctionnels avec d’autres sites traitant de sujets analogues et complémentaires. Je trouve aussi dommage que le site n’ait pas mis en place plus d’outils pour avoir une interactivité entre les différents usagers du site. Il aurait été intéressant pour le site de gérer des lieux d’échanges (forums ou foire aux questions).

Le codage iconographique des informations (rapport texte-image) est efficace et pertinent. Le site ne présente pas trop d’informations linéaires (c’est-à-dire non traitées iconiquement) ainsi cela ne ralentit pas la lecture et ne diminue pas l’intérêt de l’internaute. Le rapport texte-image est très bien exploité.

Effectivité/Efficacité globale en tant que source primaire et/ou source secondaire (donnez au moins trois exemples pour soutenir votre argumentation) :
Je trouve que ce site internet est très efficace en tant que source primaire. En effet, les images proviennent des collections de différents musées et institutions, et sont d’une qualité inouïe. Les textes sont riches en informations de qualité, car rédigés par des spécialistes et chercheurs du VC Scholars.

Par ailleurs, un programme complet de l'enseignement secondaire a été rédigé par Lynn Parisi, Meredith Melzer, Kathy Krauth, Karen Johnson, et Patty Koller. Ce programme est disponible gratuitement sur le site internet et couvre les  matières enseignées dans les écoles et utilisées comme base dans les universités. Les sections (« units »)  sont devenues des sources largement utilisées à des fins éducatives par les professeurs de l'enseignement secondaire qui s’appuient sur les programmes d'études du site. Les programmes  "Chine dans le monde" et "Yokohama Boomtown" ont remporté, respectivement le Franklin R. Buchanan prix en 2011 et en 2009 le prix de l'Association des études sur l'Asie pour les meilleurs matériaux scolaires concernant l'Asie.

A cet égard, on peut prendre l’exemple du MOOC (Open Course en ligne Massive): « Visualiser le Japon (1850-années 1930): Occidentalisation, Manifestation, Modernité» qui permet d’avoir accès à un cours complet. Celui-ci a été mis en ligne en 2014 avec une association du MIT et de Harvard. Le cours a été rédigé par les professeurs John W. Dower (MIT) et Andrew Gordon (Harvard), avec la participation d’Ellen Sebring (MIT) qui a su donner un petit plus au cours grâce à une structure d'images axée sur les conférences en ligne et des didacticiels. Ce cours co-enseigné se penche sur  l'histoire du Japon et est divisé en trois modules qui explorent les thèmes de l'occidentalisation (Expédition du Commodore Perry au Japon entre 1853 et 1854), les manifestations sociales (Riot Hibiya en 1905 à Tokyo), et la modernisation de la société (comme on le voit dans les archives de la principale société de cosmétiques japonaise Shiseido).
Il ne faut oublier que Visualizing Cultures est un projet à l’initiative des membres de l’Open Course Ware du MIT, qui a pour but de diffuser largement et librement des textes à contenu pédagogique et scientifique. Commen témoigne le fait que les VC Scholars sont souvent appelés pour mener à bien d’autres projets. On peut citer la représentation à Broadway en 2005 de la section Black Ships & Samurai et celle de Pacific Ocean en 2004 qui était une comédie musicale représentant l’expédition de Perry. Ou encore les différentes conférences que les membres de ce groupe donnent régulièrement comme la Conférence donnée à la City University de New York par John W. Dower et Amon Miyamoto, professeurs au MIT.
Le site internet est régulièrement mis à jour et de nouvelles sections sont contamment élaborées notamment grâce à la VC Scholars Reunion qui se tient tous les ans. En janvier 2007, une réunion avait été organisée pour partager des idées et les différentes recherches menées au cours de l’année dans le but d’apporter des améliorations aux différentes sections présentes ou à venir sur le site internet.
 La conférence des enseignants (CNSS) est orchestrée par le Conseil National pour les Etudes Sociales. C’est une conférence annuelle. En novembre 2005, plus de 5000 enseignants de sciences sociales aux États-Unis y ont participé. Visualizing Cultures, ainsi que le Black Ships & Samurai curriculum ont été sélectionnés dans le cadre du programme CNSS. En effet, ce projet avait reçu des réactions très positives lorsque les chercheurs ont été invités à s’exprimer sur le contenu et l'application de ce programme dans les écoles.
Enfin, la narrativité et la métacognition est très satisfaisante. En effet l’environnement proposé facilite la transmission des informations, la compréhension et la structuration des connaissances.

Recommanderiez-vous ce site à d’autres étudiants? Pourquoi oui et/ou pourquoi non ? (donnez au moins trois arguments pour soutenir votre recommandation) :
Je recommande ce site à d’autres étudiants. Je trouve que la manière dont ce site est élaboré est très originale. Peu de sites donnent accès à autant d’informations sous une forme attractive et compréhensible (que ce soit tant sur le plan de l’image ou du texte) et de manière aussi dynamique. L’étudiant ne s’ennuie pas et découvre une nouvelle façon de rechercher de l’information tout en « s’amusant ». En effet, le site utilise de l’animation qui est au service de l’information et des sujets traités. Les effets visuels ne distraient pas l’internet et permettent de converger vers une meilleure compréhension du sujet traité. Ce site auquel l’utilisateur s’adapte avec aisance est d’un usage facile. L’étudiant peut choisir de découvrir les différents thèmes proposés sur le site selon le support qu’il préfère : texte ou images. Il ne faut pas oublier que ce site a pour vocation de donner aux étudiants, enseignants et autres personnes accès libre à des images d’archives d’une grande valeur. Grâce à ce site, chacun peut observer gratuitement des images rares et de très bonne qualité. Enfin le site est très bien structuré: les  différents «units » permettent aux utilisateurs de se repérer facilement sur le site internet. Ce que je trouve intéressant sur ce site internet c’est qu’il a une section « Contact VC » (visualizingcultures@mit.edu) qui permet à tout internaute ayant des questions de pouvoir avoir une réponse des auteurs des différents essais. Cela insiste sur le caractère accessible que veut se donner le site du MIT grâce à un outil de communication disponible aux internautes gratuitement.


Ce site internet est donc très satisfaisant aux plans graphiques, ergonomiques et sémantiques.


Viêt-Nam Laos Cambodge, Sources et aides à la recherche.


URL et titre ou Description du site 
http://vlc.ish-lyon.cnrs.fr
Viêt-Nam Laos Cambodge, Sources et aides à la recherche.

Date de mise en ligne initiale : 2002

Date de dernière modification : 10/03/2015

Date de visite : 11/03/2015

Auteur(s) (et qualifications) 
Chrisopher Goscha (créateur du site) : professeur à l’Université du Québec à Montréal et chercheur associé à l’IAO (Institut d’Asie Orientale), à l’époque Maître de conférence associé à l’Université Lumière Lyon 2 et à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon.
François Guillemot (qui a repris le site et l’a développé depuis 2006) : ingénieur de recherche au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).

Editeur ou Sponsor 
Le CNRS héberge ish-lyon (Institut des Sciences de l’Homme) qui héberge vlc (Viêt-Nam, Laos, Cambodge).

Facilité d’usage 
Le site est facile à utiliser. Les onglets sont précis et faciles à comprendre, les différents domaines bien déterminés. Présentation claire, sans surcharge d’information et très lisible. L’édito sur la page d’accueil permet de comprendre très rapidement le fonctionnement du site et la référence de chaque intitulé d’onglet.

Niveau d’usage (nature de l’audience visée) 
L’audience visée est clairement explicitée : « les étudiants et chercheurs en sciences sociales sur le Viêt-Nam, le Laos et le Cambodge. » (Edito, page d’accueil du site).

Documentation/Instructions 
Les sources documentaires, principalement en français mais également en anglais, sont très diverses, et représentées principalement par des liens vers d’autres sites spécialisés.
  


Résumé /Description et champ de la structure et du contenu du site

La page d’accueil du site, dont le nom est affiché en haut ainsi que le logo de l’Institut d’Asie Orientale, comporte un édito puis tout ce qui se rapporte aux événements d’actualité : conférences, expositions, publications, etc. Ils sont constitués d’une petite description de l’événement dont il est question, accompagnée d’une image ou photographie.
Les onglets, situés sur la gauche de la page, sont thématiques. On en trouve neuf : Archives, Bibliothèques, Recherche, Liens, Logement, Articles & Publications, Biographies en ligne, Portraits, Profils VLC, Thèses françaises.
Sous les onglets, deux outils de recherche sont à disposition, le premier pour rechercher sur le site-même, le deuxième pour rechercher sur le « Web du CNRS ».
Concernant les images, il y en a peu. Hormis celles qui sont rattachées aux événements sur la page d’accueil, on en trouve sur le bandeau en haut de la page de chaque onglet, au même format et en couleur mais toutes différentes : portraits, paysages ou monuments. L’édito informe l’utilisateur que ces photographies ont été prises par François Guillemot pour certaines, et prises dans les images Wikimedia Commons pour d’autres. Dans l’onglet « Portraits » on trouve également des photographies des personnes concernées, voire des vidéos, qui sont en réalité des liens vers d’autres sites où se trouvent les vidéos originales.
Enfin, le site ne contient pas, comme on pourrait l’attendre, des articles très fournis sur des questions concernant le Viêt-Nam, le Laos et le Cambodge, mais il est en réalité une plateforme comportant un nombre très impressionnant de liens qui dirigent l’utilisateur vers d’autres sites qui contiennent les informations recherchées.



Analyse/Evaluation du site

Les différents onglets mènent à des liens vers des sites spécialisés qui traitent  du Viêt-Nam, du Laos et du Cambodge. L’onglet « Liens » propose quatre sélections : Asie, Viêt-Nam, Laos, Cambodge. Il est donc bien question de ces trois pays. Mais il est également question de l’Asie en général, comme l’indique la première sélection de cet onglet. Et cela se vérifie, car dans l’onglet « Recherche », la sélection « Blogs & Carnets de recherche » mène à des carnets très diversifiés comme par exemple « Le réseau des études sur la Corée », qui ne concerne pas les trois pays présents dans le titre du site.
Les supports vers lesquels renvoient les liens sont extrêmement divers. Il s’agit de supports vidéos avec des reportages par exemple sur « le travail de mémoire pour les Indochinois de Sorgues » (onglet « Portraits »), de sites d’archives officielles d’Etat, comme le service des archives du ministère de la Justice (dans l’onglet « Archives »), de thèses françaises comme celle de Thomas Barré en 2012 : « Une étude en économie du risque : prix du riz incertain au Viêt-Nam » (Onglet « Thèses françaises »), de sites de biographies, comme Wikipédia (dans l’onglet « Biographies en ligne »), et de bien d’autres supports qu’il serait trop long d’énumérer.
La volonté des auteurs de faire de ce site une plateforme très complète ouvrant vers d’autres sites extérieurs est très intéressante et en fait un outil très utile pour des recherches très spécifiques et très minutieuses. La diversité des ressources proposées et leur qualité rendent ce site fiable. Cependant, le contenu du site dépasse largement le cadre de ce qu’annonce son titre. Cela peut être source d’intérêt pour certains, mais de dispersion pour d’autres.



Effectivité/Efficacité globale en tant que source primaire et/ou source secondaire

Ce site n’a aucune efficacité en tant que source primaire. Il s’agit plutôt ici d’une source secondaire. Le fait que le site ne donne pas d’informations en lui-même sur les thèmes proposés mais qu’il renvoie vers d’autres sites par le biais de liens montre bien sa vocation de complémentation et de précision. Ce site est destiné à un public qui a une connaissance globale de l’histoire et de la situation actuelle de ces pays. Par exemple, la sélection « Viêt-Nam » dans l’onglet « Recherche » mène l’utilisateur sur une page où il peut choisir, non pas un lien vers un site expliquant l’histoire du Viêt-Nam, mais un lien menant vers les « Organisation gouvernementales », ou les « Associations, partis politiques, mouvements religieux, étudiants » du pays. De même, l’onglet « Articles & Publications », dans la sélection « Publications récentes sur le Laos », mène le lecteur sur une page où sont répertoriés les ouvrages les plus récents sur le sujet, avec en tête de liste « Kham Vorapheth, Le Laos contemporain. Parcours et perspectives d’une nation », publié en 2013. Les informations ne sont pas développées, juste évoquées, et l’utilisateur intéressé peut accéder au développement en cliquant sur le lien. Seul l’onglet « Portraits » ouvre une page qui comporte des articles complets sur certaines personnes en lien avec cette région du monde. Par exemple « L’histoire absurde de Rattanasay, réfugié politique que la France ne reconnaît plus » explique dans son intégralité la vie de cette homme laotien. Mais cet onglet traite une fois de plus de cas particuliers qui ne sont pas d’une grande utilité à l’utilisateur lambda qui n’a aucune connaissance sur le Laos.
Ce site a donc une efficacité certaine uniquement en tant que source secondaire d’information.


Recommanderiez-vous ce site à d’autres étudiants? Pourquoi oui et/ou pourquoi non ?

Etant un site fiable et justifié par les compétences de ses auteurs et la transparence des informations que l’on y trouve, ce site est recommandable. Sa facilité d’utilisation en fait un outil précieux.
Cependant, comme l’indique l’édito de la page d’accueil, ce site est destiné aux « étudiants et aux chercheurs en sciences sociales sur le Viêt-Nam, le Laos et le Cambodge ». Il me semble donc qu’il a un intérêt certain pour les étudiants qui ont déjà des connaissances sur le Viêt-Nam, le Laos ou le Cambodge ou sur les trois, ainsi que sur l’Asie.
Etant une plateforme très complète et très diversifiée, ce site répond aux étudiants qui recherchent des informations précises sur certains points concernant ces pays et leur histoire. Mais les recherches doivent être précises et nécessitent une connaissance générale de cette partie du monde.
Je pense que ce site correspond aux étudiants qui cherchent à se spécialiser dans le domaine de l’Asie du Sud-Est, car de nombreux liens renvoient vers des sites spécialisés.
Cependant je nuancerais mon propos en évoquant la page d’accueil et l’onglet « Articles & Publications », puisque ces deux pages proposent des événements ou ouvrages accessibles à tous les étudiants et qui peuvent répondre, au vu des intitulés et résumés, à des questions plus globales.


Hélène Jarry